JLB

graphiste directeur artistique

Graphiste, ça peut commencer comme cela. Par quelques images qui vous marquent à vie dès le plus jeune âge. La boîte de sardines à l’huile «Les Dieux» du dimanche soir chez la grand-mère. Les couvertures de «L’ile Noire» et de «L’Etoile Mystérieuse» scrutées des heures entières sous les couvertures à la torche électrique. Le maillot vert «Manufacture» porté par Saint-Etienne, d’abord en noir et blanc jusqu’en 75. Puis en couleur en 76. Un peu plus tard, la même fascination devant les pochettes des albums de New Order ou des Nits. Ne pas oublier non plus Grace Jones dévorant la CX.

Exercer ce métier, c’est revenir toujours à ces jalons, à ces obsessions. A chaque demande, à chaque problématique chercher et essayer de trouver l’image, le visuel le plus juste et le plus identifiant possible.